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Le Mausolée de Cadoudal
Georges Cadoudal est né le 1er janvier 1771 dans la ferme familiale à Kerléano. Le 24 février
1793, la Convention décrète la conscription obligatoire. Cadoudal, refuse cette loi imposée par les
révolutionnaires. Il s'engage dans l'armée chouans du général Stofflet.
Le 23 décembre 1793, il échappe au désastre de la défaite de la Grande Armée catholique et royale
à Savenay. Il se replie dans le Morbihan et y organise la résistance.
En 1798, Louis XVIII lui confie le commandement en Bretagne.
En échange de sa reddition, le premier consul Napoléon Bonaparte lui propose, la grâce et le grade
de général. Cadoudal refuse et passe clandestinement en Angleterre où le comte d'Artois le nomme
lieutenant-général des armées royales. Cadoudal est arrêté le 9 mars 1804. Le 10 juin il est
condamné à mort. Refusant toute demande de grâce il est guillotiné le 25 juin 1804.
À la chute de Napoléon, Cadoudal est inhumé dans l'église St Paul et St-Louis à Paris. En 1823, les
Morbihannais décident de lui élever un mausolée dans le hameau de Kerléano en face de sa maison
natale. Ce ne sera qu'en 1852 que les restes de Cadoudal seront inhumés dans le puits central du
mausolée. Georges Cadoudal fut élevé à la dignité de Maréchal de France et sa famille anoblie par
Louis XVIII en 1814. À partir de 1869, le mausolée devient le caveau familial des Cadoudal.
Le mausolée sera cédé à la ville d'Auray en 1989. La maison, à l'exception des éléments classés,
fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1948.
L'ensemble constitué du monument, de l'escalier d'accès et des terrasses, fait l’objet d’un
classement au titre des monuments historiques depuis le 8 mars 1982.