Page 4 - Livre_Auray
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Un peu d’histoire
Auray est un nom de lieu, ayant pour origine un nom breton de personne, mentionné pour la
première fois en 1069, Alrae, puis en 1168 Alrai, en breton Alré.
Au moyen âge, la seigneurie d’Auray relevait de Guimpamp avant de passer en 1034 dans la
maison des ducs.
En 1168, Auray est pris par le roi d’Angleterre Henri II.
L’emplacement primitif d’Auray et de son ancien château est un promontoire situé au bord d’un
plateau dominant le fond d’une ria avec un port et un gué sur une rivière côtière.
Auray-Saint Goustan s’enorgueillit de deux quartiers anciens.
La ville haute, centrée autour de l’église Saint-Gildas et la ville basse sur les bords du Loch.
Le port avec sa position stratégique, s’enrichit au Moyen-Age grâce aux droit de passages perçus
sur les bateaux.
Aux XVIème et XVIIème siècles, le trafic du vin et des céréales en font le troisième port breton.
Les souvenirs résonnent encore sur les dalles de granit, rappelant que l’américain Benjamin
Franklin a accosté ici en 1776 pour rencontrer Louis XVI.
Pour parcourir Saint Goustan il vaut mieux éviter les talons hauts, cela ne fait pas bon ménage
avec les pavés présents sur le port.
Les rampes du Loch, bâties sur les ruines d’un château fort, descendent vers le port.
Des terrasses ombragées de la promenade, la vue plonge sur les quais.
La rive la plus pittoresque se rejoint en franchissant le pont à quatre arches de pierre datant du
XIIIème siècle.
La place Saint-Sauveur aux pavés bombés s’encadre de maisons cossues, à pans de bois et
encorbellements, qui pour la plupart sont devenues des restaurants.
Les ruelles pentues et escarpées, entrecoupées de marches, partent à l’assaut du quartier, bordées
de façades à colombages et de demeures des XVème et XVIème siècles.
